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Emou­vante Ange­lina Jolie: sa nouvelle bataille contre le cancer

         Actrice célé­brée pour son sex-appeal, elle a eu le courage de braver la menace d'un cancer par des opéra­tions radi­cales. Une promesse faite à sa mère, à qui elle dédie Vue sur mer, son dernier film tourné avec Brad Pitt. Mais aussi une preuve d'amour à l'atten­tion de ses enfants. A 40 ans, bien que meur­trie dans sa chair et méno­pau­sée avant l'heure, Ange­lina Jolie sait la douceur de survi­vre…Un dialogue avec l’ab­sence. La conju­ra­tion d’un spectre : la mort. Celle de sa mère Marche­line Bertrand, décé­dée d’un cancer ovarien en 2007, mais aussi la sienne, géné­tique­ment program­mée, mais retar­dée grâce à une double mastec­to­mie, en février 2013, et une abla­tion des ovaires, en mars 2015. Avec Vue sur mer, dont elle a commencé la promo­tion outre-Atlan­tique et que les Français décou­vri­ront le 9 décembre, Ange­lina Jolie a engagé ses talents de réali­sa­trice, mais aussi sa capa­cité à défier la fata­lité.Ecrit peu après la dispa­ri­tion de sa mère, comme un exutoire, la pour­suite d’une conver­sa­tion avec celle qui lui a donné la vie, ce projet inti­miste raconte le déli­te­ment d’un couple, dans les années soixante-dix, dans le sud de la France. Il marque aussi les retrou­vailles d’An­ge­lina et de Brad Pitt, son époux depuis août 2014, dix ans après leur coup de foudre sur le plateau de Mr & Mrs Smith. Ne pas s’at­tendre à une comé­die d’ac­tion sexy et éche­ve­lée.  A l’écran, Angie incarne Vanessa, une ancienne danseuse, tandis que Brad inter­prète Roland, un écri­vain en panne d’ins­pi­ra­tion. Malade, elle vit ses derniers jours. Para­lysé devant cette page blanche qu’est l’ave­nir, il nie sa mort. Ils se sont aimés. Ils ne savent plus comment se suppor­ter et luttent à larmes égales. Autour d’eux, la vie qui bronze, danse et s’em­brasse, leur rappe­lant tout ce à quoi ils vont devoir dire adieu…
        Avec ce drame tourné à Malte à la fin de l’été 2014, trois jours après leur mariage en Provence, Ange­lina Jolie confie avoir voulu « conce­voir un film sur le chagrin, comme les gens réagissent face à la mala­die et comment ils l’ac­ceptent. » Il y a de sa mère dans le person­nage de Vanessa. Beau­coup d’elle-même, aussi. Dans une scène, assise dans une baignoire, elle expose son corps meur­tri et recousu par une chirur­gie répa­ra­trice. Elle ne cache pas avoir hésité à tour­ner ce plan conçu avant sa double mastec­to­mie. Mais l’en­vie de montrer aux autres femmes, elles aussi muti­lées dans leur chair, qu’elle n’avaient pas à avoir honte ou à se cacher fut fina­le­ment la plus forte. Brad assure que son épouse « n’a jamais été une personne timo­rée », qu’elle « avance sans masque, telle qu’elle est », que « son prin­ci­pal souci est d’avoir un impact posi­tif sur les autres. » Ses premières missions huma­ni­taires à l’aube de l’an 2000 furent une révè­la­tion, après des années de mal-être et d’er­rance. A défaut de sauver la planète toute entière, Ange­lina entend préser­ver ses six enfants Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne.Sa méno­pause, préci­pi­tée par l’abla­tion de ses ovaires, n’est pas un sujet tabou. Au contraire. Petite-fille, fille et nièce de femmes empor­tées par une muta­tion mortelle du gène BRCA1 dans leur quaran­taine, Ange­lina, âgée de quarante ans depuis juin dernier, mesure sa chance : « Je voulais chan­ger le cours des choses, voir mes enfants gran­dir, connaître mes petits-enfants. Vivre tout simple­ment. A tout prix. Aujourd’­hui, pour moi, vieillir, c’est survivre. J’ai hâte d’at­teindre mes cinquante, soixante et plus. » (…)

Retrou­vez l’in­té­gra­lité de notre sujet « Ange­lina Jolie : Aujourd’­hui, pour moi, vieillir, c’est survivre » dans le maga­zine Gala en kiosque ce mercredi 11 novembre.

source : Gala  youtube
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