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Mis à jour le samedi 8 novembre 2014 17:16

        Interviewé par le Vanity Fair américain, l'acteur japonais qui interprète le tortionnaire du prochain film d'Angelina Jolie se confie sur les méthodes très musclées de sa réalisatrice.Le 7 janvier 2015, les amateurs de cinéma pourront découvrir le nouveau film d'Angelina Jolie, Invincible. Pour sa deuxième réalisation - troisième si l'on compte le documentaire A place in time (inédit en France) - Madame Brad Pitt a décidé de raconter l'histoire vraie de l'américain Louis Zamperini (interprété par Jack O'Connell), que le synopsis du film présente ainsi : "l'incroyable destin du coureur olympique et héros de la Seconde Guerre mondiale Louis Zamperini dont l'avion s'est écrasé en mer en 1942. Il survécu à bord de son canot de sauvetage 47 jours durant avant d'être capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonniers de guerre".Un sujet grâve donc, qui a éprouvé au plus haut point les acteurs chargés de porter cette histoire à l'écran, notamment le muscien japonais Miyavi, qui fait ici ses premiers pas à l'écran. Interviewé par le Vanity Fair américain dont Angie fait la Une , il explique qu'Angelina Jolie voulait qu'il se comporte comme quelqu'un qui a fait de la violence son quotidien. En effet, Miyavi joue un cruel sergent japonais qui a pour mission de torturer Zamperini et ses camarades. Miyavi explique qu'Angelina Jolie l'a poussé tellement loin dans la violence qu'il n'avait pu s'empêcher de vomir après une scène !"Quand je devais les battre (les autres acteurs, ndlr), je devais faire comme si c'était pour protéger ma famille. Mais en même temps, je ne voulais pas juste être le salaud. Je voulais mettre de l'humanité dans ce rôle car le personnage de Matsuhiro était à la fois fou et sadique mais aussi faible et traumatisé". Mais l'acteur avoue que la réalisatrice l'a tellement poussé à penser comme ce tortionnaire qu'après certaines scènes de violences il ne "pouvait plus s'arrêter de pleurer", d'autant que "cette histoire est toujours très douloureuse" dans son pays.Et si la réalisatrice figure en bonne place pour un éventuel Oscar du meilleur film, ce n'est donc pas un hasard. Très exigeante avec ses acteurs, elle n'hésite pas à appliquer à la lettre la méthode de l'Actor's Studio.

source : Public